L’augmentation mammaire est une intervention chirurgicale visant à restituer un volume mammaire adapté, en harmonie avec la silhouette de la patiente.
Au cours de la première consultation, le chirurgien explique les différentes options chirurgicales (emplacement des cicatrices, position de l’implant, volume des prothèses).
Après examen clinique, un projet chirurgical « sur mesure » est proposé.
La taille de l’implant est choisie avec la patiente au cours de la deuxième consultation (préopératoire) par l’essayage de différents implants « fantômes ».
Une imagerie des seins par mammographie et/ou échographie, voire IRM thoraco-mammaire (dans certains cas) est systématiquement réalisée avant l’intervention car indispensable au suivi sénologique ultérieur.
Réalisée sous anesthésie générale, elle nécessite une nuit d’hospitalisation post-opératoire.
Dans certains cas précis, elle peut être envisagée en chirurgie ambulatoire.
Elle dure en moyenne 1 h à 1h30.
Des soins locaux (pansements) sont réalisés au niveau des cicatrices pendant une dizaine de jours.
Le port d’un soutien gorge de contention n’est pas obligatoire, mais dépend de la morphologie de la patiente et de la qualité de sa peau.
Une consultation de contrôle est obligatoire entre le 10ème et le 15ème jour post opératoire.
Un massage quotidien des implants et de la cicatrice, fortement conseillé, est expliqué à la patiente au cours de la première consultation de contrôle et doit être poursuivi aussi longtemps que possible.
La reprise des activités sportives se fait progressivement, 3 à 4 semaines après l’intervention.
Un suivi à distance est proposé avec un contrôle médical à 2 mois, 6 mois et 12 mois après l’intervention. L’acceptation préalable d’un tel suivi paraît une condition indispensable à la réalisation de cette opération pour en retirer les meilleurs bénéfices.
Le résultat morphologique peut s’apprécier au 6ème mois post opératoire.
La maturité cicatricielle (cicatrice définitive) ne s’acquiert qu’au delà de la première année d’évolution.
Enfin il faut souligner que, comme tout corps étranger, l’implant mammaire induit une cicatrice qui peut être anormale (capsule périprothétique rétractile ou « coque »). Celle-ci pouvant amener à une reprise chirurgicale (capsulotomie) , voire au retrait de la prothèse ; cette éventualité est de plus en plus exceptionnelle.
La sécurité à long terme est assurée par un contrôle clinique annuel induisant une imagerie quand elle est nécessaire seulement.