Encore appelée liposuccion, elle consiste à supprimer de façon définitive les excès graisseux localisés tout en remodelant la silhouette.
Elle s’applique aussi bien aux femmes qu’aux hommes.
Cette intervention permet de redessiner la silhouette sans cicatrices apparentes.
Les limites à cette technique sont les « zones anatomiques interdites » comme la face antérieure de la cuisse et la persistance d’une surcharge graisseuse généralisée (la lipoaspiration n’est pas une cure d’amaigrissement). La qualité du résultat final est conditionnée par l’élasticité de la peau et ses capacités de rétraction.
Un dossier médical et photographique est établi.
La qualité de la peau reste un facteur essentiel du bon résultat post opératoire.Un bilan pré-opératoire angiologique peut être nécessaire pour évaluer la qualité du réseau veineux des membres inférieurs.
En fonction des zones concernées elle se fait sous anesthésie générale ou locale.
Par des incisions infracentimétriques judicieusement placées et dissimilées, la graisse est retirée à l’aide de canules à bout mousse de quelques millimètres de diamètre.
Elle peut être organisée en chirurgie ambulatoire ou nécessiter une nuit d’hospitalisation post opératoire en fonction des zones a traiter .
Le patient(e) doit porter un vêtement de contention (ou « panty ») au moins trois semaines.
Des ecchymoses (bleus) apparaissent dans les 48 premières heures et disparaissent en 10 à 15 jours.
L’œdème (gonflement) post opératoire s’installe durant les premiers jours et disparaît progressivement en 2 à 3 mois.
Un suivi à distance est proposé avec un contrôle médical à 2 mois, 6 mois et 12 mois après l’intervention. L’acceptation préalable d’un tel suivi paraît une condition indispensable à la réalisation de cette opération pour en retirer les meilleurs bénéfices.
Le résultat morphologique s’apprécie à partir du 6ème mois post opératoire.
Des « retouches » localisées peuvent être décidées pour parfaire un résultat ; il s’agit alors de gestes simples, pratiqués le plus souvent sous anesthésie locale et sans hospitalisation, après au minimum 9 à 12 mois d’évolution.